To quit or not to be
Quoi de mieux pour commencer la nouvelle année que de marquer ces premières journées par un acte fondateur qui nous dit que celle-ci sera différente de celles qui l’ont précédé. Dans cette quête fantasmée du nouveau départ, certains font le serment d’arrêter de fumer. D’autres changent de coupe de cheveux, se mettent au shiatsu ou décident de stopper définitivement leur consommation de fromages à pâte molle. Pour ma part, j’ai décidé de démissionner de l’emploi qui occupe mes journées depuis 4 ans et demi.
Jusqu’ici, je fais partie de cette catégorie d’hommes et de femmes contraints à être réceptionnistes de nuit, serveuses, vendeurs, caissiers, agents de sécurité, distributeurs de tracts déguisés en téléphones portables géants, opérateurs téléphoniques pour pouvoir continuer à entretenir un rêve d’artiste que la plupart d’entre nous n’effleurerons jamais. Ce qui lie toutes ces personnes, c’est que leur existence est accaparé par un job d’été à durée indéterminée. Au cours d’une soirée, lorsque l’on nous demande quelle est notre activité, nous répondons invariablement que nous sommes comédiens alors qu’il serait bien plus honnête de décliner notre vrai métier de manutentionnaire dans une supérette de banlieue. Notre santé mentale est à ce prix car cette semi-mascarade, nous la jouons moins pour les autres que pour nous mêmes, elle constitue la mythologie personnelle qui permet de rendre les lendemains possibles.
Chaque jour qui passe, nous nous demandons fébrilement s’il n’aurait pas mieux valu faire comme notre meilleur ami des années collège qui a l’air de trouver son compte en creusant des trous dans les molaires de parfaits étrangers. De temps en temps, vous revoyez cet ami; il vient d’avoir son deuxième enfant et semble satisfait de la tournure que prend sa vie. Il a réussi à créer les conditions matérielles pour pouvoir la vivre comme il l’entend depuis ses plus jeunes années tandis que vous, adolescent aux tempes prématurément blanchies, vous peinez à vous engager sur l’achat de nouvelles plaques électriques.
Il faut dire que cette traversée du désert, nous l’avons tout de même un peu mérité. Soyons honnêtes, deux traits de caractère nous définissent avant tout: 1) Un manque de réalisme qui exclut tout recours à un hypothétique plan B, 2) un ego fanatique qui nous dicte de refuser ce misérable poste de maire alors que l’on a les épaules pour être président de la république, quitte à rester adjoint au sous-préfet toute notre vie.
Alors voilà, je démissionne car l’heure est venue d’être fixé. Si je n’ai pas les tripes pour être ce que j’ai envie d’être, autant le savoir tout de suite, faire le deuil de cette mort in vitro et ouvrir une pizzeria sur le champ (car il est tout de même invraisemblable de ne pas pouvoir manger une pizza décente dans une ville aussi grande). Je démissionne, la réappropriation de soi étant à ce prix: je n’ai pas de place assurée dans une autre branche, personne ne m’attend nulle part et à moins d’un changement radical des coutumes ayant cours dans l’immobilier occidental, il est probable que ma propriétaire continue à me réclamer le paiement d’un loyer mensuel. On se débrouillera.
Nietzsche proclamait que celui qui ne dispose pas des deux tiers de son temps est un esclave. En dépit d’une moustache problématique, ce monsieur avait fichtrement raison. Alors que chacun fasse ses comptes.
Chers lecteurs, vous serez régulièrement tenus au courant de l’état de mes grasses matinées avancées professionnelles. Si d’aventure, vous notiez un écart de plus en plus grand entre mes prochaines publications d’articles, il faudra juste attribuer cette baisse de productivité à la difficulté à trouver une connexion wifi correcte sous les ponts de Paris.
Quelle que soit votre religion, priez pour moi.
Merde comme on dit dans le pestacle le juif… !!!
(mais pourquoi nous infliger du JJ Goldman dans les tags hein… on a rien fait, c’est pas de notre faute si t’as pas été foutu de percer gros branleur !!!)
Prendre cette décision est un acte de courage, je suis sure que tout va s’arranger dans la foulée, quand tu es maître de ta vie c’est à ce moment qu’arrive les opportunités.
Je prie pour toi car j’ai trop peur pour bouger d’un iota (yota?) pour mon propre bonheur.
So good luck!
Bonne chance !
Et bah, c’est pas un peu risqué comme résolution de nouvelle année ?
Il n’aura pas été plus sage de viser moins haut avec un truc du genre : cette année je me mets à la cuisine bio ?
Tu t’en fous grave -surtout ne viens pas lire mon blog, ça risquerait de te donner des envies pas roses vu ton actualité personnelle-, mais sache que je suis de tout cœur avec toi et plus encore!
Le bout des rêves c’est übber cool et quand on le sacrifie après on devient toute aigrie et dépressive comme moi…..
A bientôt à Venise/Cannes/Berlin/Hollywood/Deauville 😉
Bonne chance dans la réalisation de ton projet artistique.
Cette recherche de l’épanouissement dans le milieu artistique est une grande preuve de courage, certain dirait de folie, tant elle va à l’encontre de l’exigence de rentabilité économique que l’on nous vend comme summum de la réussite sociale.
Soit dit en passant, Nietzsche ventait l’aristocrate qui bénéficiait du temps de loisir nécessaire à la réflexion et à l’épanouissement personnel, pas le chômeur professionnel de la procrastination 🙂
Lui de Duo d’idées
Vous êtes réellement deux identités distinctes, où un genre d’hermaphrodite bicéphale blogoïste, mâle ou femelle selon l’heure et la température? (ce qui expliquerait par ailleurs votre obstination dans la double signature).
Oui, je suis hermaphrodite et schizophrène ce qui fait tout mon charme. L’être parfait à la fois male et femelle qui réconcilie en sa petite personne toute la dualité du monde. Je transcende la sexualité et l’opposition male femelle.
Plus prosaïquement, nous sommes un couple. Je prends la peine de préciser « lui de duo d’idées » pour que l’on puisse me distinguer de ma bien aimée partenaire et et co-bloggeuse.
PS : tu lis ce que j’écris ou tu ne t’intéresse qu’à ma double signature ?
L’hermaphrodite de Duo d’idées
Marrant que tu veuilles te distinguer de ta partenaire, toi qui transcendes.
(Sinon oui, je lis ce que tu as écrit et n’y ai trouvé rien à redire, c’est pourquoi mon impertinence ne visait que la forme de ton propos. Et m’est avis que ta dernière signature est la meilleure de toutes).
L’écrevisse, théoricien du vide.
tu as dégainé plus vite que moi.
Nietzche ventait ? Il avait des problèmes gastriques ?
Oui, Nietzche était de constitution maladive. Il souffrait entre autre de rhumatismes, de la fragilité de ses nerfs et de ses problèmes chroniques de digestion. Je te recommande au passage le fascinant livre de Zweig sur Nietzche, Kleist et Hölderlin : Le combat contre le démon.
Lui de duo d’idées
Tu la copie-colles la double signature ou tu la réécris à chaque fois ?
Mais pourquoi ne pas vous faire deux profils !
Voila, j’opte pour la signature unique puisque cela semble vous posez de graves problèmes existentiels. Je ne voudrais pas vous empêcher de dormir ou troubler votre digestion. J’ai un peu de mal à comprendre votre fixette mais bon…
Nous avons 2 profils distincts, mais je trouve cela fastidieux de me déconnecter du profil de mon blog a chaque fois que je laisse un commentaire.
@l’Arcachonnaise Non je l’écris avec mon mont-blanc, puis je scanne la signature, fais un copier coller sous word, mets en Calibri, puis copie colle dans les commentaires.
Je suis perdu. De qui provient ce dernier commentaire?
J’étais un hermaphrodite siamois, mais grâce au progrès de la chirurgie je suis désormais deux. Je suis toujours moi, mais il existe désormais un autre moi de sexe féminin nettement plus prise de tête et aimant le rose.
2 Aspro et l’addition.
ce sont les inconvénients du couple fusionnel sur la toile.
Elle est au courant que Lui fait des trucs dégueulasses avec des chats et des escargots?
Sans rentrer dans des détails qui n’intéressent personne, ton excellent article me parle grandement cher Juif.
Il y a eu un début d’échange à ce sujet hier matin chez VF, et un constat a été pointé : plus ton taf est intéressant, plus tu as l’envie et l’énergie de bosser.
Nous avons la chance d’être dans un pays qui peut quasiment nous garantir la satisfaction de nos besoins physiologiques, ce qui laisse une place élargie à la quête de la satisfaction de nos besoins d’accomplissement (Point Maslow). Et cela passe le plus souvent par une phase de mise en danger.
C’est ce que je te souhaite pour cette année nouvelle, mon cher Juif : l’accomplissement, dans les délais les plus brefs.
Je plussoie.
Cependant n’est-il pas nécéssaire d’assurer ses arrières avant de se jeter dans la gueule de l’Art ?
Comme je te comprend le juif,comme je te comprend.
Personnellement, Je suis arrivé à scinder ma vie en 2 entités distinctes,le Miagiste tout propre sur lui qui s’en va faire de l’info décisionnelle en semaine,et l’apprenti rêveur qui se projette en Tolkien le week-end.
Je pense pour ma part que la passion est matérielle et doit donc être nourrie de manière pragmatique.
Je m’en sors avec un emploi du temps millimétré,chaque case de ma semaine pointant sur un palier de la pyramide de Maslow.
@l’ecrevisse: merci pour ces mots qui, venant de toi, me touchent énormément.
Bravo !
Bonne chance!
Et dire que je pensais vous éblouir avec ma nouvelle coiffure..
Genre t’as une nouvelle coiffure.
Genre une frange ?
J’ai 10cm en moins et du coup ils sont moins bouclés mais personne n’a remarqué. Moi qui pensais que ça serait le sujet principal de discussion ce matin au bureau et que les gens pousseraient des cris en me voyant.. C’est là que tu vois que tu as de bonnes copines: samedi elles s’extasiaient sur le changement!
Les gens sont d’un egoisme !
Ouais j’ai une frange et je me balade toujours avec des flammes vertes sur fond gris.
Et la clope toujours main gauche et allumée ?
Absolutely.
LA CLASSE
Félicitations le Juif, il faut se donner du cran pour essayer de devenir la personne qu’on rêve d’être.
Allez Le Juif, courage ! il n’y a que ça de vrai, et pour en être passé par là, je peux te dire que l’échec est préférable à l’ignorance. Au moins tu n’auras pas de regrets. Fais jaillir ton talent !
PS : pour l’option pizzeria, laisse tomber Paris et vient l’ouvrir à Bordeaux, là bas non plus ils ne savent pas faire les pizzas et la vie y est bien plus agréable…
oh oui !!!!!!!!!!!!!!!! viens à Bx !!!
Je plussoie
alors là n’importe quoi. Saintes pizza, place Saint Projet (planqué dans le coin en face du truc de fringues de mariage, mais ma mémoire peut défaillir). Mange la Spéciale et pleure de joie. (Je dis pas ça pour empêcher un éventuel déménagement du Juif, qu’on soit bien clairs).
Je te dis bon courage !
Au passage ton article m’en a fait pensé à un autre >>
http://gonzai.com/my-generation-generation-substitution-de-statut
Très intéressant…
C’est sans doute bien ça le plus dur dans l’histoire, quand on a franchi ce pas : se lever avant 16h30 pour faire aboutir ses projets… Bonne chance, sachant que ce n’est pas a priori ta qualité première, le levage !
Bravo. Moi qui ai trouvé ma voie après avoir eu 18 employeurs différents en 5 ans, je te dis que rien n’est impossible.
Mon sang n’a fait qu’un tour : pas possible de manger une pizza décente à Paris?
Pulcinella (pas celui de la rue damrémont, mais celui à l’angle des rues Eugène Sue et Marcadet dans le 18ème), les pizzas sarda ou bresaola, des montagnes de ricotta, de roquette de speck…
(ça, c’est du 1et com’ qui n’a rien à voir)
Pas d’accord.
Plus d’accord.
Je pratique entre une à deux fois par semaine l’adresse (dimanche obligatoire), qui a beaucoup perdue: cela a toujours dépendu du gars (ils étaient 3), et le meilleur, le gros, n’est plus là. Le pire étant l’espère de rouquin un peu barré. Pour les pastas, c’est pire encore.
Je continue à y aller parce que c’est à moins de 3mn de mon canap.
Pour les pates, je te conseille il padrino, rue caulincourt, trèeeeees bon.
(ceci était mon commentaire utile de l’année)
Il Capricio, boulevard de Charonne, métro Alexandre Dumas. Je sais de quoi je parle j’y ai bossé.
La Pizzetta Piu Grande, rue Caulaincourt, se défend quand même nan ? En plus, on peut s’y retrouver attablé à côté d’Anouk Aimée, et ça c’est un peu la câpre fraîche géante sur ta pizza.
Les pâtes sont en effet très bonnes chez Il Padrino.
Peut-être que tu t’es habitué à l’excellence… Je persiste: ça continue à être incomparable par rapport à ce que tu trouves ailleurs en pizza, sans parler du cantuccio aux amandes caramélisées (les pâtes, de toute façon, j’en prends jamais là).
Mais je tenterai il padrino très bientôt du coup.
Rien à voir avec une pizzeria, mais pas loin, il y a « au fond du bar » (en continuant vers Barbès). Vins et café ne méritent pas le détour, mais les plats sont excellents.
(j’arrête avec les apartés 18ème, j’ai faim).
Bien sûr que Le Pédé est habitué à l’excellence ! c’est un pléonasme !
Merde! Si démissionner, c’est avant tout un plan pour manger des pâtes à toute heure de la journée chez Il Padrino, moi aussi je démissionne!!
Bon déjà t’as une étude de marché gratos pour ton plan B (qui est bien sûr ton plan A), bien vu.
Non mais attendez je vous rassure sur un point: pour le Juif une bonne pizza est à base de gruyère donc forcément…
L’Osteria Dell’Anima rue Oberkampf (bonne chance pour trouver la porte qui ressemble à une porte d’appart’).
Bon ok pas de pizzas mais des pâtes à mourir!
Ouais, je suis d’accord, j’habite rue Damrémont, et les pizzas sont bof et le service laisse à désirer. Je préfère le resto juste à côté, qui sert une bouffe italienne incomparable, mais pas de pizzas.
Mais non mais non, il faut aller chez Dino (Pasta & Faggioli) rue Claude Bernard… Ok, le quartier est un peu loin à moins que vous ne soyez très étudiants, ou très très bourges, mais les pizzas valent le déplacement !
Pink Flamingo !!!! dans le 10ème
Sinon, quelqu’un connait un bon coréen ?
Oui, mais il est à Hong Kong…
Peu de gens osent quitter le confort (ou l’illusion de confort) pour tenter de réaliser ses rêves donc bravo pour ce courage!
Han là là Le Juif, mais qu’est-ce que tu vas devenir ???
En vrai je t’envie d’avoir ce cran …
Bon et bien on ne se connait pas mais on a eu la même fucking good resolution. De là à savoir si on a bien fait, il y a un pas que je ne franchirai pas, n’en étant pas encore persuadée. http://www.penseesderonde.fr/2011/01/seule-ma%C3%AEtre-%C3%A0-bord.html
Tiens je m’apprêtais à dire qu’une autre blogueuse influente venait de faire pareil, mais je me rends compte qu’elle a été plus rapide que moi 😉
Ton poste va faire le tour de mes amis, ils sont nombreux dans ton cas. Oui, je vis avec un artiste.
Je ne suis qu’admiration.
Et du coup je vais déprimer toute la journée en pensant à ma petite lacheté.
Merci Tonio. Mais je ferais moins le malin si j’avais d’autres bouches à nourrir que la mienne.
Ouais, les gosses, bien que trés choupis, ça veut bouffer 3 fois par jour.
Même quatre fois par jour.
Pour l’instant c’est gratos, s’il a épousé une bonne productrice s’entend.
Bah, t’inquiète, je te refilerai des tickets restau.
Effectivement. Et s’il s’agissait uniquement d’acheter la bouffe …. nan … faut aussi la préparer bordel de bite à cul de babycook, de patate-carotte-colin, courgette-patate-poulet sa pute etc.
Et les doses de lait que tu comptes à haute voix comme un sinistre con tout seul dans ta cuisine, parce que tu sais très bien que si tu ne le fais pas, une fois sur deux tu perds le compte après 4 (et c’est mal).
mais tellement !!
Ça a l’air plutôt cool chez toi Lulu, si tu as le temps de divaguer sur CLG
La journée c’est très cool, le problème c’est la nuit
Si tu veux un conseil, la nuit, fais comme moi: dors.(C’est ma journée commentaire utile)
Fabuleux franchissement des étapes sur la voie de la réalisation : 1/ savoir ce que tu veux et ce que tu es prêt à sacrifier; 2/ Y aller…
les 2/3 du chemin de fait, respect. [vé attendre la crise de la trentaine, moi – ou la fin de l’année].
Quel bel article… Hm, de mon point de vue de rejeton dont TOUTE la famille est composée d’artistes (j’en ai eu marre de pas avoir de sous donc je fais autre chose), l’échec comme la réussite sont parfaitement possibles, et la chose la plus importante à comprendre est que ça n’a rien à voir avec le talent.
Apprends à communiquer, lève toi tôt le matin, ne regrette jamais qu’une occasion soit loupée, pense déjà à la suivante. Fais-toi des amis, sois consensuel dans tes paroles, ne le sois pas dans ton art. Surtout bouge sans arrêt, et dès que tu peux, engage un agent : devoir faire à la fois ton art et sa promo est juste… infernal. Bon courage, tu en auras besoin, and break a leg 😉
Bon et par curiosité, dans quel art pourrait-on voir triompher un jeune artiste nommé Le Juif d’ici quelques années ?
Comédien ?
Non, auteur-réalisateur inch’Allah.
Oulà, t’es bien courageux de t’en remettre au bon vouloir de Dieu. S’il ne veut pas aujourd’hui et qu’il préfère que tu deviennes vendeur chez G.Detou parce qu’il trouve ça plus drôle, ce serait dommage.
Moi, je lui demanderais juste de l’aide. On m’a dit qu’il délèguait très bien.
J’ai trop souvent gaspillé mon précieux temps à répondre à d’autres choses qui me touchaient moins pour ne pas le faire cette fois ci.
Je suis une artiste. Mon boulot, c’est illustratrice. Mais mes contrats frisent le zéro absolu. J’ai pourtant ce métier dans les doigts que j’essaie de pratiquer le plus possible, histoire de ne pas perdre. Je gagne que dalle, j’ai du mal à démarcher, à oser montret mon travail. Je n’ai reçu aucune formation pour ça : réussir à être à la fois l’artiste hyper exigeante envers moi même et être capable, à coté, de « me vendre ». Je suis complètement dépendante de mon mec et je le vis très mal. J’en suis d’ailleurs tombée malade. Quand je suis arrivée sur CLG, je sortais à peine de mon petit cauchemar personnel. J’ai souvent dit ici à quel point ce site m’avait aidée. C’était pas des paroles en l’air.
Pourtant je n’ai pas le choix. Je dois continuer. Pourquoi ? parce que si je renonce, je peux aller immédiatement aller chercher une corde pour me pendre. Je ne sais RIEN faire d’autre que mes gribouillages. ET en plus, séquelle de mes années de merde noire, j’ai gardé deux trois phobies sociales qui n’aident pas franchement à se lancer sur le marché du travail…Je n’entrerai pas dans le détail.
Quel était le choix qui s’offrait à moi ? Aucun : je vis ce que je suis ou je crève. Oh j’aurais peut être pu donner le change… être « réaliste ». Penser au fric, à ma retraite. J’y pense d’ailleurs car je suis lucide et ça m’angoisse. Mais des « réalistes » qui se réveillent à 50 piges en ayant l’impression d’avoir loupé leur vie et qui se retrouvent dépressifs, j’en connais. J’ai pas l’impression que leur sort soit plus enviable que le mien.
Alors bien sûr, certains arrivent à faire la part des choses. Mais moi je suis quelqu’un qui ne sait pas faire ça. Je n’aurais pas pu suivre la voie du « réalisme ». Je suis une inadaptée totale au « réalisme ».
C’est toi qui te connais le mieux. C’est toi qui sait si tu peux faire de ta passion un simple hobby ou si tu ne peux absolument pas faire de concessions avec. Chaque chois requiert du courage. il n’yen a pas un de mauvais.
Je te dis « Merde ».
Hem… désolée pour le texte pourri de fautes…
Ca me ramène au constat habituel : j’aime beaucoup tes illus la Rêveuse, et je pense que tu mériterais d’avoir des contrats. Mais il y a tellement d’appelés et les gens qui jugent de leur travail ont si peu de goût artistique, qu’il faut avant tout savoir se vendre…
Question con, t’as essayé de poster sur les sites d’images communautaires, du style Deviant Art ? Si tu as du mal à voir les gens en face ça peut te faire un premier contact avec du monde intéressé, et pas mal de gens traînent dessus qui sont prêts à offrir des contrats.
Finis aussi ton site, ça pourrait servir 😉 Ce serait trop triste que quelqu’un d’aussi doué ne s’en sorte pas parce qu’il n’ose pas assez se montrer.
Le site, c’est mon gros point noir en ce moment : j’avais un logiciel qui m’aidait à le faire et qu’on ne peut plus installer sur l’actuel ordi. Donc je tanne mon geek personnel pour qu’il me trouve un truc approchant que j’arrive à utiliser.
Sur Deviant art, j’ai déjà quelques trucs, j’ai aussi trois blogs, plus le site, plus la page fan face de bouc… et je vais tacher de me faire violence et de faire plus de « salons ». Mon problème est moins dans les plateformes que dans le fait que j’ai du mal à démarcher. Alors là, je croises les doigts pour que les quelques contacts que j’ai réussi à me faire m’aident un peu et je bosse mon projet BD…
Je m’améliore un peu, quand même mais c’est long…
Le logiciel que t’avais c’était Dreamweaver ? Si non, essaie, c’est quand même la référence. Tu peux faire des trucs splendides avec sans rien y connaître en code.
Si c’est lui et que tu peux pas l’installer sur ton nouvel ordi, qu’est ce qui bloque ? C’est très compatible en règle générale.
Oulah… Mon cher et tendre pourrait te répondre exactement… l’ordi est plus puissant mais je crois que c’est winsows qui pose problème ( Peux me planter, je suis une quiche en technique)
Très bien, j’espère que tu lis l’adresse mail raccordée au site, tu as un message dans la boîte 😉 C’est la journée…
On veut savoir !
Non, c’est porno, ça pourrait heurter les sensibilités du jeune public !
C’est mal me connaitre !
@ la reveuse: si dessiner est aussi viscérale que tu le dis tu ne devrais pas avoir peur. Tu culpabilise d’avoir du talent? d’avoir choisi quelque chose qui te plait alors que les autres n’ont pas osé? arrêtes. A partir du moment ou « renoncer n’est pas une option », avoir peur de toi ou des autres non plus…
Hélas… Quand il s’agit de névroses, ce n’est pas si simple. La question du rôle du dessin dans ma vie se résume bien à » Je dessine ou je crève ».
Mais ça ne veut pas dire que j’ai l’impression d’avoir du talent. ca, ce n’est pas à moi d’en décider. Parce que moi, dans mes dessins, ce que je vois surtout, c’est ce qui ne va pas ou aurait pu être mieux…
Je n’ai donc ni confiance en moi ni suffisament de bagout pour cacher que je n’ai pas confiance en moi…
si j’étais psy je te dirais que des shemas cognitifs négatifs accaparent ton cerveau. Meme que quand tu parles de ton art, c’est presque accolé a de la souffrance, a de la peur, a beaucoup de questionnement. Si tu emplois le mot névrose, c’est que tu sais qu’il ya des trucs a dépatouiller la dedans…(et oui, c’est pas si simple, mais c’est pas censé l’être.)
Ben…Oui. Ou plutot je dirais quand même moins de souffrance avec l’art que sans…
Nan mais c’est indiscret de te demander ce que tu veux faire VRAIMENT?
Sinon, tu verras, le chômage c’est top…
Non, du tout: mon truc à moi, c’est écrire des films.
A tous les 4 vous pouvez déjà faire un putain de court métrage non ?
Gargl. T’as encore l’âge de passer la Fémis ? Parce que bon, niveau contacts, ça défonce…
Sinon j’essaie de trouver l’adresse mail du blog et je t’envoie un lien utile (faut juste que je le retrouve).
Le problème n’est sans doute pas l’imagination ou la qualité de l’écriture ( le Juif n’en manque pas) mais plutôt la rigeur nécessaire à l’écriture et au format scénaristique. Les RDV infructueux, la peur des rebuffades et des jugements lapidaires sur ce qui constitue une part de vous même.
Les problèmes de financement et des mille et une choses si matérielles et terre à terre qui provoquent l’asphyxie des neurones.
Bref, un grand saut dans le vide, la peur au ventre mais la nécessité absolue de se jeter pour savoir si on peut enfin atteindre l’autre rive.
Il en faut du cran.
C’est pas jusqu’à 26 ans la FEMIS?
Le Juif a 25 ans ??
Je sais pas justement… Tu sais sur C’est la gêne les gens sont jeunes éternellement :p
Sinon il y a de très bons cours de ciné à Paris 8 – Diderot où la limite d’âge doit être moins horrible.
https://cestlagene.com/about/
Ahem, certes. La dernière fois que j’avais lu je n’ai pas fait gaffe à l’âge. Paris 8 – Diderot it is then :p
Ils sont tous vieux sur C’est La Gêne sauf moi.
Toi tu as la jeunesse éternelle et la beauté inflétrissable 🙂 C’est pour ça que tu es le pédé.
Bravo le Juif pour ton nouveau départ!
Que ton année 2011 soit épanouissante et productive!
Courage à toi. Comme je suis dans le premier jour d’un nouveau taf, je suis un tout petit peu en osmose avec toi. Mais vraiment un tout petit peu, car je ne me suis pas mis en danger matériellement.
Yeah! Nouveau Taff Pascanet? Great! Et bonne année à toi aussi. (Oui, Pascanet et moi on a des conversations qui commencent sur un blog et qu finissent sur un autre).
Je te remercie de cette exclusivité dans le langage transbloguesque.
Je crois que c’est l’année qui veut ça : je commence aussi un nouveau taff, mais en mars ! (les 3 mois de préavis c’est la PLAIE !)
Et tu fais quoi maintenant ?
dans ma religion on dit : mucha mierda.
sinon, sache que je suis actuellement à peu près dans la même situation que toi et que je commence sérieusement à flipper ma race,
mais en même temps je me sens un peu plus vivante, un peu plus libre, un peu moins conne.
courage à toi mon bon Juif.
Merci, belle carotte.
Je prierai pour ne pas avoir à prier Sainte Rita pour toi !
Mais sinon, je suis mal placé pour donner ‘des conseils de vie’, mais bravo pour cette décision qui demande quand même des cojones de la taille de pastèques dans l’esprit (ou la vision que je m’en fait, du moins) actuel du monde du travail.
PS: Si t’écris c’est la gêne, le film, tu mettra Cotillard pour jouer Le pédé ?
oui ! CLG le film !
Pour le casting, reportez vous ici.
Moi je dis …banco !
On vend la caravane?
Merci de m’avoir suivi, sans l’intonation c’etait pas évident à reconnaitre
J’aurais jamais reconnu sans l’assent.
Merci de contacter mon agent pour négocier mon cachet pharaonique pour l’interprétation magistrale de mon propre rôle. Echantillon :
[hum hum d’éclaircissage de voix]
« MAIIIIIIIIIIIIS GUEURRAAAAAAAAAVEUU ! Han TUU Dé-ha-FONSSSS ! »
Là ça fait ptêt un poil porno…
N’empêche, plus le temps passe, plus j’ai l’impression que CLG se crée son véritable petit univers (et pas seulement une collection de gimmick), avec ses stalkers, ses qu’on-doit-pas-dire-le-nom-sous-peine-de-la-voir-apparaître-la-nuit-soupe-soja-à-la-main, ses hordes de troll (ouais bon, pas très original), la psychose des fakes, ses grand anciens prêt à revenir parmi les vivants pour casser du :).
CLG, parce que sur internet, personne ne vous entendra crier …
nan c’est bon on a jean reno pour toi voire jean-paul rouve.
Oh oui CLG le film ! Pour une fois que les acteurs vedettes n’auront pas les meilleurs répliques…
Et voilà que ta sagesse hébraïque berce mon jeune coeur fou…
Je suis de ceux-là. Caissier dans une supérette du centre de Nancy en espérant pouvoir intégrer un établissement qui me permettra d’assouvir ces ambitions artistiques absurdes pour quelqu’un qui n’a que trop souvent côtoyé la précarité. Et de temps en temps, il est bon que quelqu’un vous rappelle que nous ne sommes pas fous, et que la clé est en nous.
Chacun de ces mots me parle, et je te souhaite toute la chance que tu mérites.
Merci.
« Et de temps en temps, il est bon que quelqu’un vous rappelle que nous ne sommes pas fous, et que la clé est en nous. »
Faut vraiment que t’arrêtes de lire Musso-Levy, Youss.
Mouarf.
(J’aurais dit Père Fouras, pour la citation).
Ta gueule vieux tapin. Je sais pas être gentil intelligemment.
On m’a appelée ?
Mais sinon Yoos, tout pareil que toi hein.
Si la supérette de Nancy, c’est le monoprix, c’est classe.
Je te souhaite la même chose, Yoos. Et puis toi, t’es tout jeune; t’as du temps.
Si tu veux le conseil d’un ancien, tu devrais arrêter ton boulot de merde et te lancer dans l’écriture.
Un scénario par exemple.
genre t’es vieux, t’as une casquette.
En même temps il faut être né dans les années 65-70 pour oser mettre encore une casquette …
Les années 65-70! De quel siècle?
Tu as … 38 ans ?
Il aimerait bien.
Merde…46 ?
Il aimerait bien
Pour te donner une idée, quand je rentrais au lycée, Michel Galabru était en maternelle.
Et tu sais te servir d’un ordi ! je suis épatée
D’un…?
t’es sur ATARI 520 ST ?
Non je suis sur tablettes d’argile et écriture cunéiforme.
Non, il fume dans son bureau en dictant ses commentaires à sa secrétaire qu’il appelle « mon petit ».
Moi j’aime ma vie.
Comment tu casses l’ambiance.
Ouaip. Personne connais l’adresse d’un bon professionel ?
Je tiens à te féliciter. Il en faut, des couilles pour se lancer et donner sa démission, il en faut encore plus pour écrire dessus.
J’espère que tu trouvera chaussure à ton pied rapidement.
Bon courage et bravo pour cette résolution.
Jte laisse en quelques mots que j’ai piqué à ma ptite chanteuse écossaise favorite:
« So soon your time will come
Get out while you’re still young
May all your dreams come true
For someone like you »
Tiens nous au courant!
Aller zou, un petit com ca fait longtemps, déjà car comme la plupart ici, je me fais chier au taff mais en plus car je comme d’autres, je suis touché.
Donc bonne chance le Juif, car tu n’aura surement besoin que de ça, les connards semblent avoir la tête sur les épaules, peu de chance que tu vise trop haut dans tes projets d’avenir! (puis au pire, être neurochirurgien au black, ca reste drôle faute d’être fructueux)
Et si ça peut te rassurer… je suis dans le même cas, sauf que je n’ai pas la chance d’avoir des projets, je me suis creusé un trou plus ou moins confortable dans un boulot dont je n’ai rien foutre car je n’ai pas la chance d’avoir une carrière rêvée depuis tout gosse. Faute de réalisme autant s’accrocher à ses chimères, parfois elles deviennent réalité sans qu’on s’y attende.
C’est triste
j’ai démissionné en septembre et il me semble que c’est plus pertinent d’attendre janvier, rapport au nouvel élan du début de l’année. Car là, ça fait 5 mois que j’ hiberne et que je médite sur mon nombril. Cela dit être payé par l’état pour faire çà est une réjouissance de chaque instant. Bon courage à tous les sans travail, sinon!
Bonne chance 🙂
Ne lâche rien
Tu écris très bien Le Juif. Je reconnais toujours ta plume
Démissionner est courageux, mais c’est également un soulagement et cela engendre un sentiment d’excitation pour de nouvelles aventures. « Qu’est ce qu’une vie sans recherche
d’un idéal ? » [citation de Levi,-Coelho] Garde le cap, et si tu as un oncle Coppola dans le milieu ça peut toujours t’aider pour que Terence Malick ou James Gray lisent ton scénario.
Cela fonctionne surtout par népotisme, piston et Cie, non ?!
J’arrive un peu tard mais, comme personne n’a osé :
– as-tu envisagé d’épouser Britney Spears ?
– au moins, tu n’as pas renoncé au Lanquetot ?
Plus sérieusement, et bien qu’ignorant au juste quelle quantité te sera nécessaire, je te souhaite bonne chance. J’ai trop rencontré de personnes qui me disaient la fameuse phrase « un jour, je plaquerai tout et je … » (ferai le tour du monde en moto/ouvrirai une boutique bio/vivrai de ma peinture, au hasard parmi les 3 exemples qui me viennent) sans avoir jamais le courage de le faire. Avec le temps, la décision étant sans cesse repoussée et devenant de moins en moins réalisable, l’aigreur prend le dessus. Au moins, tu te sera épargné cela.
Bien joué l’artiste.
J’ai pas eu ton courage, je continue de mener une vie différente de l’autre côté du miroir… pour faire survivre le rêve « d’artiste » à temps plein.
Et c’est pas pareil quand on a une famille à faire vivre.
Mais tu sais, j’ai un truc pour toi: il manque un comédien pour une troupe de théâtre pro (dont je fais partie) sur l’humour juif, à Paris. Tu irais bien dedans je trouve. Rôle important. Contacte moi si tu veux.
And good luck.
J’ai pris le cas du comédien à titre d’exemple. En vrai, mon truc, c’est de traumatiser les comédiens en leur écrivant des répliques qui leur valent 15 ans de psychanalyse et en leur faisant faire une moyenne de 180 prises par scène.
Mais merci pour la proposition. C’est très sympa de ta part.
Un petit exemple…? ^^
Quel courage ! on connait tous cette galère et ces potes qui on tout réussi ! je me suis reconnue dans la difficulté à m’engager dans l’achat de plaques électriques 😉 et je pense que je ne suis pas la seule !
bon courage, M E R D E pour la suite !
Je n’ai pas eu le courage de lire tous les messages mais dans ton cas, une rupture conventionnelle ne serait-elle pas plus sécurisante ?
http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/informations-pratiques,89/fiches-pratiques,91/rupture-conventionnelle-du-contrat,1208/la-rupture-conventionnelle-du,8383.html
Franchement moi je trouve que ça doit être hyper flippant de démissionner. Mais ça c’est parce que en tant que Poney, j’ai jamais travaillé de ma vie, alors Bienvenu parmi le monde des Gentils Branleurs. D’ailleurs, à Poneyland y’a qu’des branleurs, vu que pour être poète il faut crever la dalle, beaucoup souffrir et se droguer (et donc pas travailler).
Courage le Juif, et courage la Rêveuse!
J’ai recommencé des études cette année pour devenir illustratrice après avoir cravaché deux ans pour payer la scolarité. Il y a parmi nous une vétérinaire qui reprend tout à zéro, elle aussi, et elle est parmi les meilleurs.
On fait du six heures-minuit et on fait des petits boulots à droite à gauche, nous sommes épuisés, mais ça en vaut la peine.
Je dis peut-être une connerie mais l’ESRA, c’est peut-être bien pour ce que tu veux faire non?
http://www.esra.edu/esra/index.php?option=com_content&task=view&id=187&Itemid=367
L’ESRA? Jamais entendu parler.
Mais si, souviens toi, j’ai écrit un article dessus!
De toute façon, avec tout le poids du lobby juif derrière lui, qui peut sérieusement envisager l’échec du Juif ?
Au pire, il reprendra la tête de la banque familiale.
Pascanet, you made my day.
Je ne prierai pas non. Je louerai le Seigneur (parce qu’à l’achat c’est trop cher). Je le louerai et le remercierai car ce que tu attends de lui il te l’a déjà donné. La force de prendre cette décision. Remercie-le. On est maitre de sa vie. On est la somme de toutes nos décisions. C’est marrant mais j’ai confiance.
Je te dis merde le Juif pour la suite! Bon courage.
Merdeuhhhhh je voulais aider.
Quel que soit l’endroit où tu arriveras, bonne chance!
Tu réalises le rêve de beaucoup d’entre nous ce faisant, le mien y compris. Bravo pour ton courage d’avoir quitté la « course des rats » et bon courage, non plutôt bonne chance car le courage tu l’as déjà eu. Bon après, 4 ans et demi comme caissier ça n’a pas dû être facile tous les jours non plus et ça doit faire un bien fou de laisser ça derrière soi, même pour un grand plongeon dans l’inconnu.
Je vais à Notre Dame de La Garde ce week end, tu veux que je mette un cierge pour que la Bonnemère veille sur toi?
Et au passage, c’est quoi le problème des Marseillais avec la cuisson des pizza?
El Juif, bravo.
Je serais incapable d’avoir ce cran. Je flippe de tout. Je me réduis en esclavage exprès parce que j’ai peur du futur.
Je suis en admiration.
Bon cela dit, je te préviens, l’échec n’est pas envisageable. Auquel cas nous te jetterons des pierres.
Pas de prières pour toi (athée oblige), mais une pensée solidaire.
Rien de plus jouissif que de balancer un « et je vous emmerde tous » en se barrant d’un boulot. Tout aussi grisant le vide après ça … car évidemment, on saute sans parachute.
Le travail, c’est le mal.
Pas d’accord avec toi, le travail c’est pas le mal, la preuve :
« J’aime le travail : il me fascine. Je peux rester des heures à le regarder. »
Jérome K. Jérome
Bravo le juif, belle résolution. Perso, je suis persuadé que l’épanouissement professionnel est primordial quelque soit son activité (oui il y a des banquiers qui s’éclatent) quitte à sacrifier un certain confort personnel. J’ai de mon côté plusieurs fois démissionné sans boulot derrière et toujours rebondi avec des expériences intéressantes. Cela ne veut pas dire que la transition est facile mais le courage de cette décision te met dans de bien meilleures dispositions. Bon courage et tiens-nous au courant de tes pérégrinations artistiques.
Comme j’aimerais avoir ce courage là ! Je suis trop faible !
Et sinon moi je me suis fait payer 1 an en atelier préparatoire aux écoles d’art sur paris dès la sortie du bac, puis je me suis fendu la poire un an en fac d’art plastiques, et ensuite j’ai réussi le concours d’entrée des beaux arts de rennes, que j’ai boudé pour aller étudier le design graphique à Lisaa, histoire de gagner de l’argent, un jour.
Et sinon j’ai des problèmes avec les populations nomades, un complexe avec la province et une coupe de cheveux incommodante.
Et sinon j’aime bien parler de moi.
Et sinon même quand on a l’air d’un petit con qui a de la chance, on peut aussi se lever à 15h en se disant qu’au fond de soi même on rêvait de bosser dans les design produit.
Et sinon le job à la superette du coin n’est en fait qu’une question d’échelle.
Et sinon ce message est plein de positive attitude.
Je souhaite déposer une motion pour bannir définitivement l’expression « positive attitude » du cadre cestlagènien et pourquoi pas de la langue française.
Merci de votre attention.
Pareil.
C’est Lorie qui ne va pas être contente !
Super ! Qu’elle vienne ! Je me disais justement que j’avais besoin d’un coeur de pét.. heu de pucelle pour mon invocation à Satan…
Quitte à faire sortir des mots, vous pouvez pas emmener aussi quelques autres expressions ?
– Ghetto ! (Dans le sens très particulier ou Ghetto = « Pas cool », morceau choisit : « Ma miss m’a largué, c’est guetto ! »)
-Inverse de ghetto, le terme frais / fresh ! (morceau choisit : « C’est fresh, j’ai largué mon homme, GB ! Gros Boulet ! »
Et puis aussi au jour d’aujourd’hui.
En vous remerciant.
Bien entendu, j’ai pas fait de faute à ‘ghetto’, c’est eux qui font des fautes à l’oral.
J’ai hésité quelques instants avec « positivisme », mais ça risquait de ne pas dégrader mon image.
J’vais voir avec Satan. Quelqu’un d’autre a des messages à faire passer ?
Oui, Leslie : Ils ont prévu quoi chez Endemol après ?
Il dit qu’il a des stagiaires de chez eux qui sont en train d’en causer…
Hébien mon bon Juif je t’envoie plein de courage et d’ondes positives. Ta plume te mènera loin, j’espère qu’elle entrainera de talentueux acteurs avec elle. Une grande décision qui entrainera un lot de conséquences, puissent-elles être toutes plus positives les unes que les autres.
Sinon Marion Cotillard est enceinte, je pense que tu as bien fait de démissionner, la face du monde est en voie de grands changements et ça risque de ne pas être joli… ça sent la grenouillère petite sirène et le hochet en forme d’Oscar… CLG.
si je savais désigner une larme d’empathie et d’admiration je le ferais. Mais non.
en tout cas je marche dans tes pas. Autrement dit, cher Juif, l’échec t’est interdit. sinon C’est La Merde, et pas que pour toi.
JAH!
Ehm… Quelqu’un aurait écrit « désigner » à la place de « dessiner »?
Ok, moi aussi je vais y aller de ma petite expérience personnelle qui n’intéresse pas grand monde, même pas mon chien (quoique cela ait eu des conséquences sur la fréquence de ses sorties) et je vais tenter de ne donner que les grandes lignes afin de ne pas ruiner tout l’intérêt de ce blog.
Il y a un an et demi, j’ai fait la même, démissionner (et déménager dans le trou du cul du monde par la même occasion, joli trou du cul exempt d’hémorroïdes, mais trou du cul quand même) et explorer mes rêves…
Résultat : aucun regret. Pas de grande gloire, pas de grosse rentrée financière (loin s’en faut), mais la satisfaction d’avoir tenté l’aventure et la certitude de ne pas me retourner sur ma vie quand elle m’aura toute fripée la tronche, en me disant « et si ? ».
Le Juif, bravo pour ta décision! J’ai moi-même démissionné de mon boulot et suis LIBRE depuis le 1er janvier…un grand soulagement, et pas mal d’angoisse quand même!
Tu sais ce que tu veux faire et c’est déjà beaucoup, je crois…PLEIN DE COURAGE POUR LA SUITE ! (d’autant que s’il y a bien une activité qui incline à la procrastination, c’est bien l’écriture…)
La terre nourrit tout. Les sages et les fous. Si ce n’est pour toi… tu l’auras fait pour nous. Mais ne finis pas comme le Prisonnier, numéro 2.
bis!
La terre nourrit tout. Les sages et les fous.
Si ce n’est pour toi… tu l’auras fait pour nous.
Mais ne finis pas comme le Prisonnier, numéro 2.
j’en bégaie ou alors c’est le système. Voilà ce que ça donne, 12 heures de bureau et d’emploi subalterne. Oui je t’envie.
J’aime bien ton article le juif, il me parle beaucoup, sauf que mi je démissionne pas (et quand on me demande je donne tous mes tafs, du plus nul au plus futurement gratifiant).
Mais l’info importante que je veux te transmettre mon bon juif c’est qu’à Goncourt (comme par hasard) il a une SPLENDIDE pizzeria du nom de Maria Luisa qui te ferais reconsidérer tes propos sur notre belle capitale. Je pense qu’il est important que tu le saches.
J’attends ton compte rendu au plus vite sur mon bureau.
Bon courage.
Cher Juif, Je tiens à féliciter tes noix pour avoir consenti à cet acte de bravoure qui les mets dans une dangereuse position…
Afin de te récompenser et d’enrichir ta collection (?) de proverbe bizarre qui à fait perdre 18 kilos en 2 jours à une mère de famille en suivant cette vieille recette. Je dirais qu’à l’instar du surhomme et si ,comme il nous l’est décrit, nous sommes tous donc destiné à surpasser, tant que tu prendra la langues des loups – qui cherchent à baver leurs peurs immonde sur ton âme pur, ton coeur fragile et tes rêves de liberté tout frais payé (par toi même cela va de soi, c’est même bien plus gratifiant!) – pour te torcher le cul au sortir d’une bonne discutions avec canard Wc, tu n’as rien à craindre… (…de toi même, qui est finalement le seul à faire peur dans l’histoire)
Le dis surhomme surgira alors, glorieux, des profondeurs guerrière de ton toi-même vibrant d’amour pour la vie – par ce que maintenant tu ne crois plus que c’est possible, tu sais – et l’accomplissement de ton destin sera à l’image d’un vol stratosphérique en 2027…moelleux.
Tout ça pour te dire que moi respect et moi joie beaucoup! Je part très prochainement (touchage de bois) chez les cousins outre atlantique, à l’accent qu’on à du mal à pas rire, pour 1 an, que j’ai rien dans les mains si ce n’est ma bite et ma palette graphique, rien dans les poches si ce n’est mon passeport avec un visa dedans et 2500€, que mon mental est affuté comme les spoilers d’une F1 et que je te souhaite autant de joie dans ton coeur que dans le mien (même plus si c’est possible).
et pour finir sur une note solennel, par ce que ça le fait quand même de trimbaler des petite phrases de combat quand on mange du vent contraire. Malgré les échecs les erreurs et les tristesses infinis qui m’ont un jour aspirés dans leur replis froid et gluant – dans lequel ont ne se sent pas trop mal que si on ne bouge pas – (peut être même grâce à eux) Je vois de plus en plus ma vie comme l’aventure ultime. La joie et la liberté que j’en ressent je souhaite à tout le monde de la ressentir. Et voici la phrase qui à été le début de tout :
Il ne t’es jamais donné un rève sans le pouvoir de le réaliser.
– Richard Bach
et je vous met tous au défis de me prouver le contraire 😉
-Je dis fautes d’orthographes avec récidives et alors?
-Je dis « alors » avant « tant » ligne 6
-Je dis quand je parle du surgissement je ne parle PAS d’éjaculation
Ah bordel, ça c’est du com’ ! Et puis Bach c’est la vérité. T’en dis des belles choses !
Je n’ai rien compris ; le Juif démissionne d’être le Juif de C’est La Gène pour devenir pizzaiolo bordelais ?
Il y a une place de Le Juif à prendre ?
Il y a une bonne pizzeria à Paris ?
Tout ce que j’ai retenu, c’est « entretenir un rêve d’artiste que la plupart d’entre nous n’effleurerons jamais ». Or, règles de conjugaison obligent « la plupart d’entre nous n’effleurera jamais ». Si on veut absolument conjuguer au pluriel (oui, parce que « la plupart d’entre nous » représente plus d’une personne) on utilisera « effleureront ».
Oui, lourd et chiant. Bah j’vous pisse à la raie !
Et du coup maintenant, 6 mois après tu en es ou? (oui j’arrive après la bataille)